Vivre déraciné et agité, ou bien prendre prise en soi-même et se calmer, voilà les deux extrêmes.
Le recueillement intérieur, la méditation, le silence, la prière, l'abandon à soi-même : tous des mots pour qualifier un état où la personne a l'air de s'arrêter, de modérer sa vitesse de pensée, de s'approcher des racines identitaires de son être.
Il n'est pas facile de modérer sa vitesse, d'autant plus que tellement de choses autour de nous incitent au contraire à l'augmenter toujours et encore ! Tellement de fébrilité tout autour, alors pourquoi ne pas se laisser entraîner dans cette sorte de "danse collective de Saint-Guy" ?
Dieu merci, et de façon naturelle, l'abandon à soi-même est souvent facilité par certains événements ou situations de la vie tels que :
Il va de soi que plus un individu se familiarisera avec les états de recueillement et d'abandon, et plus son sentiment d'exister pourra s'enrichir de bémols et de dièses.
Au fond, n'y a t-il pas un choix à faire entre les deux extrêmes suivants : soit devenir un être humain aussi vrai qu'un arbre bien enraciné dans le sol, soit choisir la destinée des arbres de plus en plus dénués de racines dans le sol ?
Ne vous dénaturez pas avec le temps : cela risquerait de réduire votre santé mentale au quotidien. Devenez au contraire de plus en plus vous-même ! Vous n'avez qu'une vie à vivre n'est-ce pas ? Alors pourquoi ne pas la vivre la plus "vraie" possible ?